Interview pour Yahoo! Movies

Ci-dessous vous pourrez retrouver la traduction, faite par mes soins, de l’interview présente sur le site Yahoo! Movies. Cette dernière est plutôt complète car Felicity évoque ses impressions sur A Monster Calls, la difficulté de son rôle et y parle même de Rogue One.

A Monster Calls fait pleurer tout le monde. Il y avait des reniflements dans tous les sens à la projection à laquelle j’ai assisté. Quelle était votre réaction en le voyant pour la première fois ?
Il y avait beaucoup de choses à assimiler, car vous ne savez pas à quoi vous attendre, particulièrement avec un film comme celui-là. Il y a eu tellement d’autres éléments. Il y a eu beaucoup d’images de synthèse et d’animation. J’espère le revoir encore une fois, en espérant le regarder avec un peu plus de perspective. Mais c’est ce que j’aimais dans un premier temps dans le film, ce mélange de fantastique qui dit aussi la vérité, une histoire sérieuse sous cela.

Pouvez-vous vous abandonner à vos propres films ? Avez-vous déjà pleuré devant l’un d’eux ?
Non j’essaye de ne pas être aussi narcissique [rires]. J’essaye de mettre une saine distance.

Vous vous tenez à distance d’eux.
A vrai dire, il y a tellement de choses qui se passent dans un film que je trouve ça un peu arrogant de dire ‘Oh, je ne vois jamais mes propres films’. Bien, ce n’est pas seulement toi. Il y a toute une foule d’autres personnes. Mais je dois dire que ça prend quelques temps pour avoir un degré de perspective. Parce que la première fois que tu le vois, tu es juste en train de contrôler ce que tu as fait et les décisions qui ont été prises. Mais je pense que c’est important de voir tout le travail qui a été fait.

Prenez-vous du plaisir à faire pleurer tous ces gens ? Les critiques cinémas pleurent de partout.
Je suis vraiment stupéfaite ! Parce qu’on ne sais jamais à quoi s’attendre, en particulier avec un film comme celui-ci, qui est très inhabituel. Et le fait que ça frappe les gens en plein cœur, c’est vraiment spécial.

Votre personnage Lizzie est déjà en train de succomber à sa maladie quand on la découvre, elle est très fragile et faible et a perdu ses cheveux. Comment était la transformation physique ?
J’ai essayé d’être aussi minutieuse que possible. En parlant à des femmes qui sont passées par là. Etre aussi précise que possible sur les effets sur la respiration, sur les mouvements. Mais aussi comme c’est le cas avec les personnes qui souffre, tu veux juste que cela s’arrête. Donc tu te concentre sur qui ce trouve autour de toi. C’était plus comme une nuisance pour elle. Lizzie veut juste être en vie pour son fils.

Comment cette expérience vous a affectée émotionnellement ? Ça a l’air d’être plutôt épuisant d’interpréter ce genre de rôle.
Ça l’est. Tout le monde a était d’un quelconque manière affecté par quelqu’un de vraiment très malade. Donc avec un film comme ça c’était personnel pour nous tous.

Emportez-vous le travaille à la maison avec vous ? Est-ce difficile de ne pas être affectée quand vous quittez le tournage.
Oui, tu l’emporte avec toi, sans aucun doute. Chaque processus créatif implique un niveau d’autoanalyse et d’autocritique. Il y a beaucoup de réveil en pleine nuit te disant ‘ Oh, j’aurais aimé faire ça différemment.’

Tu as trois films qui sortent cet automne. Avez-vous travaillé non stop ou est-ce juste leurs sorties qui étaient prévues aussi proches ?
C’est marrant parce que tu ne sais jamais quand ça va sortir. J’ai fait A Monster Calls il y a quelques année et tout d’un coup il sort maintenant. Tu réalise que tu as tellement peu de control sur les dates de sortie des films. Puis ils sortent tous en même temps.

Parlons un peu de Star Wars. Existent-t-ils quelconques héros de films d’action, homme ou femme, auxquels vous vous êtes basé, inspirée pour Jyn Erso ?
Bien, c’est intéressant parce que je ne savait pas [quand j’étais en train de tourné A Monster Calls] que j’allais joué Jyn, qui es très inspirée par le personnage [Ripley] de Sigourney dans Aliens. Donc c’est intéressant qu’on est travaillée ensemble. Mais j’ai tellement était inspiré par son travail et elle était un model pour moi.

Donc Ripley faisait partie de la base de l’écriture de Rogue One ?
Non, non, seulement dans le sens où évidemment, tu as plusieurs références auxquelles tu te raccroche. Et j’aime les qualités qu’elle apporte au rôle. Et plus tôt dans mes recherches c’était un des films que j’ai regardé qui ont informé mon processus.

Avez-vous parlé à Sigourney de cela ?
Non C’est une de ces choses où j’ai comme un respect silencieux et je suis discrètement l’une de ses fans.

De quels autres personnages de Rogue One pensez-vous que les fans vont se raccrocher ?
Je pense qu’ils vont aime tous les Rebels. Parce qu’ils ont tous des défauts. Ils ont tous une histoire, leurs propres souffrances et je pense que les gens vont vraiment les soutenir et tomber amoureux d’eux.