Interview Entertainment Weekly.

Le dernier article d’un série sur Rogue One vient d’être posté par Entertainment Weekly. Ce dernier est concentré sur Felicity et son personnage Jyn Erso. Je vous propose ci-dessous la traduction de celui-ci, faite par Le Jedi Lorrain.

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Ce fut une rencontre à l’aube dans un restaurant calfeutré quand Felicity Jones se retrouva recruté pour une mission secrète.
Le réalisateur Gareth Edwards (connu pour Godzilla en 2014), avait récemment signé pour réaliser Rogue One, le premier spin off de la sage Star Wars, qui raconte comment les soldats rebelles ont volé les plans de l’Etoile Noire avant l’Episode IV. Elle [Felicity] était considéré comme la grande soeur de cet bande de frères.

« Nous travaillions tous deux à l’époque, et nous nous sommes rencontrés vers 5h30 du matin, dans un hôtel-restaurant. » dit Jones. « Une grande partie de la rencontre a été réalisée dans le chuchotement quand il [Edwards] a expliqué l’histoire et l’identité de mon personnage. Mon introduction était gardée très secrète, et nous devions nous assurer que personne ne nous entende. »

Avec la sortie du film le 16 décembre, elle peut maintenant parler de celui-ci. Mais l’actrice a bien d’autres sujets de discussion. Elle est dans 3 films qui sortent cette année, le thriller d’action Collie, le conte surnaturel A Monster Calls et le troisième Da Vinci Code Inferno.

Elle n’avait aucune limite pour jouer Jyn Erso dans Rogue One, dont le père scientifique a des connaissances vitales pour la Rébellion et l’Empire.
Afin d’aider la Rébellion pour que Luke Skywalker détruise l’Etoile Noire, Jyn Erso décide de combattre dans l’espace, sur terre, sous la pluie et sous le soleil d’un désert torride.

« Je ris maintenant, mais c’était très épuisant à l’époque de jouer ce personnage » dit l’actrice de 32 ans. « Il a fallu beaucoup d’heure d’entrainement, j’ai eu un coach de kung fu, et j’ai appris à me battre, même si je n’avais jamais pensé à me battre contre des stormtroopers un jour dans mon travail. »

Mesurant 1m61, Jones n’est pas l’archétype du bagarreur dans un film de guerre, mais l’actrice dit que cela fait partie du personnage.

« Elle est vraiment une héroïne improbable. » dit l’actrice. « Physiquement, elle est petite par rapport aux autres mais…. quand quelqu’un a quelque chose en quoi croire, qui le renforce, qui le motive c’est ce qui donne à quelqu’un une force exceptionnelle. »

Edwards a décidé de prendre Jones car elle n’est pas comme ses autres actrices « kick-ass » ou « shield-up » qui permettent difficilement au spectateur de sympathiser avec elles.

« Il y avait beaucoup de personnes qui pouvaient apprendre à se battre et battre des gens d’un autre type de physique. Le plus intéressant selon moi, c’est quand il y a une fissure dans l’armure et que vous pouvez voir la vulnérabilité de la personne » dit le réalisateur. « Vous pouvez simplement accrocher la caméra sur Felicity et ne pas dire un mot, pour pouvoir sentir les millions de pensées de l’actrice. Vous êtes alors intéressé par ce qu’elle pense et non par ce qui se passe. Elle peut être très attentiste dans un scène, qui ne s’adresse pas forcément à elle mais qu’elle nous fait vivre à travers elle. Elle a se chic pour vous attirer dedans. »

Jyn peut maintenant rejoindre Rey incarnée par Daisy Ridley dans « Le Réveil de la Force » comme une autre source d’inspiration pour les filles qui désirent se battre pour les autres, mais le personnage a aussi son propre héros : Mon Mothma (joué par Genevieve O’Reilly), l’ancienne sénatrice galactique qui a réuni et crée l’Alliance Rebelle. Il n’y a pas de doute que beaucoup d’hommes font la force de combat de la Rébellion, mais que les femmes -comme la princesse Leia au niveau diplomatique et Jyn sur le champ de bataille- sont les dirigeants.

« Je dirais qu’il y a une énorme quantité de respect pour les femmes dans la Rébellion. Mon Mothma est, finalement pour Jyn, quelqu’un qu’elle admire. » dit Jones. « Quand le film commence, Jyn a un modèle féminin très fort face à elle, et quelqu’un qu’elle respecte. »

A un moment où les Etats-Unis viennent de désigner leur première candidate à l’élection présidentielle, Jones dit que le fantastique peut changer la réalité en mieux afin de montrer les actions des héroïnes. « Cela est essentiel » dit elle. « Comme nous le voyons dans la politique, il est un monde où les femmes deviennent les dirigeantes des nations, et les films doivent le refléter. »

« I’m with her » (« Je suis avec elle ») étant déjà pris comme slogan dans notre monde, l’infanterie des gars de la Rébellion diront un cri de bataille similaire : « I’m with Erso ! » (« Je suis avec Erso »).

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